Aloha !
Oui, il se pourrait que depuis 2 mois que j'ai commencé à travailler, j'ai un poil négligé le blog. Un poil. Celui que j'ai dans la main quand je rentre à la maison. D'ailleurs, heureusement que j'habite avec l'amoureux, sinon je serai morte de faim dans un appartement insalubre, tellement j'en fous pas une à la maison. Quand je vous dit qu'il est parfait (oui, un jour je penserai à sortir la poubelle, promis juré craché).
Alors, que s'est il passé dans ma ô combien palpitante vie depuis deux mois ?
Déjà, il y a ma "diplomation". Mot barbare employé par le directeur adjoint pour dire "remise des diplômes". Dommage que Maître Collar soit mort, sinon je lui aurais demandé si c'est vraiment un mot qui existe (don't trust wikipedia). Cet évènement pas du tout impactant dans ma vie et auquel mes parents ont refusé d'assister, arguant que "c'est ton diplôme, ça nous regarde pas", ni l'amoureux parce que "j'ai eu la mienne, c'est bon, ça suffit". MERCI LES MECS. Alors, pour répondre à la question de ma chère mère, oui, j'ai failli pleurer. Trois fois. Quand j'ai vu J. et sa mère, et que la mère de J. était tellement fière de sa fille qu'elle s'est mise à pleurer. Quand le père de M.T. a filmé toute la remise pour avoir un souvenir à vie. Quand toute la promo était parquée sur les escaliers pour faire une photo et que tous les parents se sont mis à faire des signes pour que leur minot les regarde... Et que personne ne m'a fait coucou, puisqu'il n'y avait personne. Soit. Remarque, c'était ptêt pas si mal, rapport à la pâteuse que j'avais, due à la grosse grosse soirée de la veille.
Ensuite, il y a eu le gala. Pour une fois, je ne me suis pas ennuyée. Je me la suis collée pour la première fois au gala, ça a du jouer. Je me souviens avoir dansé malgré un mal de pied monstrueux. Avoir fait des blagues pourries avec un accent créole à chier. Avoir bu du champagne/red bull et avoir trouvé ça sacrément dégueulasse. J'ai relouté mes copains en gueulant "SOUS LE SUNLIIIIGHT DES TROPIIIIIQUES". Pis après je les ai perdus. Du coup, j'ai continué à boire, parce que c'est triste d'avoir perdu les copains. Pis après, j'ai commencé à perdre ma voix. Du coup, j'ai continué à boire, parce que c'est triste de perdre sa voix. J'ai retrouvé l'amoureux qui m'a proposé d'aller faire une photo avec le photographe officielle. Sur les photos, certains ont l'air amoureux, ridicules, mignons, élégants ou pas. Nous, on juste l'air saoûls. On est rentrés vers 6h du matin au gîte qu'on avait loué avec des copains de l'amoureux. Comme les navettes étaient pleines et qu'il faisait froid, on est rentrés en stop (merci encore !). Le lendemain, plus de voix. Lundi, je travaillais dehors. Travailler dehors, ça implique "parler fort pour que le collègue situé à 10 mètres de toi te comprenne". J't'en foutrais. C'était un bon gala. Pour résumer, y'avait que ma robe de sobre.Lundi, angine carabinée, rhume puissance dix, pas de voix et une paupière qui a triplé de mon volume. Oui, quand mon corps me dit "prends ton manteau, on s'en va", il rigole pas.
Et puis, j'ai commencé à travailler. Je crois pas que je vais beaucoup parler du boulot sur le blog. Pour une fois, je trouve pas ça super rigolo, et j'ai pas vraiment envie de trouver le moyen de tourner ça en dérision. Topis, je vais trouver autre chose.
Sinon, la semaine entre Noël et le jour de l'an, on déménage avec l'amoureux. On s'embourgeoise grave, on a trouvé une maison à louer, beaucoup trop grande pour nous deux, avec un jardin. Il essaie de me conditionner pour qu'on ait un chat. J't'en foutrais, de la boule de poil. Ca, par contre, je vous en parlerai.
Promis j'essaie de plus vous abandonner aussi longtemps. Vous m'avez manqué. (Comprendre "ça a manqué à mon ego de plus pouvoir s'épancher sur la toile").
Vous allez bien ?
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