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12 mai 2011

No title today, my imagination has run away

Au début de ce blog, j'étais partie pour vous raconter ma vie trépidante et toutes les loses qui m'arrivent régulièrement. Faut bien avouer que je m'encroute un peu en ce moment. Et que je ne vous raconte pas tout, par cause de flemme.

J'aurais effectivement pu vous raconter la fois où je suis descendue à Cannes en bagnole depuis Genève avec des copains de mon amoureux. C'était sympa.

"Maiiis non, tkt, y'aura pas de bouchons !"

*1h plus tard, après avoir à peine dépassé Chambéry à cause d'un abruti qui s'est viandé en sortant d'un péage (sérieux ? Il a réussi à faire verser son poids lourd à 30 à l'heure ?) qui du coup a causé un ralentissement monstre*

"Euh, non rien en fait".

 

C'est vrai que j'aurais pu parler de quand je suis allée me faire faire les ongles pour fêter mon 1 mois de non rongeage d'ongles. Mais bon, faut avouer qu'une manucure (l'acte, pas la fille) c'est super chiant. Tu poses tes mains sur un coussinet, et vas y que je t'hydrate les cuticules (d'ailleurs, maintenant je sais ce que c'est !), je te les coupe, que je te lime les ongles en carré arrondi (wtf ?!?) et que je te met un vernis orange que t'as choisie toute seule et que maintenant tu te poses la question. Résultat, j'ai passé une semaine sans oser rien faire de mes 10 doigts de peur que ça s'écaille. Ca s'est quand même écaillé. Saleté.

 

J'aurais pu vous raconter dimanche dernier, quand je suis revenue de la ciotat (Chéri, si tu passes par là, plus JAMAIS je fais la ciotat/lausanne en train.Oui, je sais, j'aurais pu prendre l'avion, mais j'essaie de mettre des sous de coté pour me payer une rivière de diamants). Que j'ai pris le ter pour faire lyon/genève et que à bellegarde, après 5 minutes d'arrêt, la dame elle a dit dans le micro "bienvenue dans ce ter à destination d'evian les bains". 2 secondes de flottement. La moitié des passagers qui comataient tranquillou se relèvent d'un bond, genre nuit des morts vivants. Quelqu'un répète "hein ? evian ?". Un autre lance un "meerde". La moitité de la rame se lève comme un seul zombie homme et pique un sprint vers la rame de devant. Ben ouais, ce train là, c'est un moitié moitié et même la sncf elle a pas l'air d'avoir décidé avant bellegarde quel wagon va à genève et lequel n'y va pas. Ils sont taquins, non ?

 

J'aurais pu vous raconter que je me suis acheté de maaagnifiques chaussures à talons, à Amsterdam, en mars. Qu'après avoir fait le bureau/la gare, la gare/le comptoir d'embarquement, le comptoir/la salle d'attente, la salle d'attente/la file d'attente (Une demi heure debout, chouette), la file d'attente/le bus qui t'emmène à un autre bâtiment qui te fait rentrer dans l'avion, le bus/l'avion, l'avion/la voiture de l'amoureux, la voiture de l'amoureux/l'appart de l'amoureux, le tout avec un seul trajet ne comportant aucun dénivelé (file d'attente/bus, 10 mètres), mon pied gauche, il faisait moins le malin avec son énorme ampoule. Tout ça pour s'entendre dire "les talons, je comprendrais jamais". Il se pourrait que j'ai eu une vague envie de meurtre, mais je ne confirmerai rien.

 

Tant que j 'y pense, y'a aussi cette dame qui, à première vue, s'est faite larguer par téléphone dans la station de métro lausanne gare. J'y étais. La classe.

 

Alors je vais vous parler rapidement d'autre chose, parce qu'à force de ne rien dire, j'ai quand même gratté.

Aujourd'hui, j'ai pris une décision majeure (et pas une décision de majeure. J'ai pris des décisions depuis mes 18 ans, merci. J'ai voté, par exemple. Mon premier vote, c'est les présidentielles, j'trouve ça classe). J'ai décidé que j'allais continuer mes études l'an prochain. Je vais faire une année de spécialisation en Corrèze, pour être au taquet sur tout ce qui a trait aux vieux ouvrages. Il va donc falloir que je m'exile encore plus loin que ce que j'ai jamais fait. C'est pas si loin à vol d'oiseau, mais pour aller dans mon coin pourri, c'est minimum 9h de train à partir de Marseille, ou à peine 5H30 de bagnole. Miam. L'avantage, c'est que je fais une année de master2, ce qui correspond à la dernière année de l'école. Comprendre que j'y vais pour 5 mois.

Le gros plus, c'est qu'après ça, je pourrais combiner le profil calcul de structure de l'école et le coté diag d'ouvrages etc de la fac. Et que ça me rassurerait d'avoir des bases universitaires dans la branche dans laquelle j'aimerais me tourner.

L'inconvénient, c'est qu'il n'y a pas de campus, que c'est loin, que le climat est hostile. Mais la rentrée scolaire c'est le 26 septembre. Finissant mon stage le 29 juillet, je vous laisse calculer les vacances que ça me laisse O_o Moi non plus, j'en suis pas revenue. Je sais pas ce que je vais bien pouvoir faire ! Ah si, trouver une piaule là bas et trouver un pfe pour après. Et ranger ma chambre, trier mes cours, revoir des copains, passer à Paris, passer à Bordeaux, faire dîner mes parents et belle maman&beau beau papa ensembles, bronzer, préparer ma soutenance de pfe, aider mon amoureux à finir son appart, laver ma voiture, faire un tour à forcalquier pour voir la plus grande librairie d'europe, aller chez l'ophtalmo, faire un tour à vintimille un vendredi matin pour le marché, faire un tour à monaco parce que ça fait longtemps, dormir, monter à lyon pour une journée de shopping avec copine, visiter le chateau d'if, refaire la route des crêtes, soutenir mon pfe, trouver un boulot pour après, peut être travailler en intérim en septembre pour me faire un peu de maille, zoner chez mes parents, râler contre les chats, me remettre à faire des bracelets brésiliens même si c'est kitsh, lire.

Deux mois, ça va jamais suffire...

 

Et vous, ça va ?

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Commentaires
R
Moi je croyais que le but de ce blog c'était de nous raconter ce que tu faisais en PFE...<br /> Est-ce qu'après tu monteras un blog rien qu'avec des blagues sur la Corrèze ?
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